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Synopsis : La terre, le 22e siècle, un monde agonisant

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Personne n’a été capable d’endiguer les problèmes environnementaux du 21e siècle, le dérèglement climatique à entraîné le dégel du permafrost, et le méthane qui y était contenu, ajouté à celui du fond des mers s’est libéré, augmentant encore de quatre degrés les moyennes annuelles. En afrique le sahara a progressé assez pour désertifier une partie de l’afrique équatoriale, poussant des millions sur les routes, provoquant des guerres locales, pour l’eau et les ressources. En Europe du sud, les étés caniculaires on poussé les Européens à gagner les pays du nord. L’Europe, déjà fragilisée par des problèmes économiques, les l’agitation politique des extrêmes, ultra écolos, ressourcistes, et nationalistes, à fracturé l’union, les pays du nord faisant sécession et fermant leurs frontières. Les pays du sud manquant de moyens n’arrivent plus à endiguer des masses d’immigrés climatiques passant par l’Espagne et la turquie.

La montée des eaux de 20 mètres sur 70 ans dans le reste du monde a poussé des populations entières vers l’intérieur des terres. Les populations du pacifique ont vu leur îles disparaître, le Bangladesh s’est retrouvé entièrement sous les eaux, jetant 200 millions sur les haut-plateaux indiens, plus d’un milliard d’asiatiques ont dû émigrer. Près de 40% e l’Italie côtière à disparu, mettant sous pression une population déjà explosive avec une vague migratoire sans précédent. Pire, les incendies de plus en plus violents ont réduits de 80% les surfaces boisées de la planète, réduisant gravement le taux d’oxygène produit par un plancton en souffrance, perdant près des trois quart de sa biomasse.

De nombreuses cultures n’ont su s’adapter et ont été ravagées entre champignons et nouveaux insectes prédateurs. La malnutrition à entraîné une disparition rapide des cheptels. Des produits protéinés hors de prix sont devenus un luxe rare, tandis que les pays du nord ont multiplié les expérimentations à base d’algues transgéniques à croissance très rapide pour produire une base alimentaire, mais les effets secondaires, maladies dues aux carences alimentaires et virus inconnus ont encore réduit la population. Les milliards restants sont maintenant en survie et en guerre permanente entre le « sud » comprenant l’immense majorité des populations, pauvres et affamées, et le « nord », possédant l’ensemble des richesses, et construisant un mur fortement gardé, depuis l’Amérique du Nord entre Oregon et Pennsylvanie, en passant par l’Angleterre, le benelux et l’allemagne, la pologne, et la Russie, la Chine du nord (Double ligne du Yangtze et du Huang) et le Japon.

Le Groenland devient une nouvelle terre d’élection et la russie offre la possibilité de bâtir des villes nouvelles en sibérie, mais le manque progressif d’oxygène, les tempêtes incessantes, orages hors normes et sécheresses catastrophique malmènent même les populations du nord.

Au sein du conseil nordien, un consensus se fait jour autour des idées d’un comité scientifique assisté par une IA globale nommé Gaia. Ils rendent leur verdict : Ne pouvant contenir éternellement les populations du sud, ils proposent une solution radicale : Faire « hiberner » les populations du nord dans des complexes souterrains sur une durée de 1500 ans estimée pour que le climat, privé de toute interférence humaine, retrouve son équilibre. La solution trouvée pour les populations du nord est officiellement de les laisser survivre au-delà du mur, gardé par des drones et robots, puis de laisser le mur péricliter lorsque les complexes seront scellés. Il est estimé que cette solution coûterait moins cher qu’une hypothétique terraformation martienne, s’étalant sur des siècles supplémentaires, sans motif économique ni garantie de succès. Ce qui n’empêche un groupe, appelé les « stellaires » de tenter leur chance sur Mars, avec un billet sans retour et des embryons congelés.

C’est ainsi que vers 2112, les Nordiens sont conviés dans des complexes, construits sur une dizaine d’années pour les plus récents et les plus vastes, et d’autres remontant à la guerre froide du 20e siècle et mis au nouveau standard, ou les centres de commande et de stockage construits depuis en prévision d’une apocalypse bactériologique, chute de météorite ou super volcanisme, sous terre ou au cœur de montagnes, accessibles depuis parfois des tunnels existants comme ceux des alpes. Ceux qui le souhaitent peuvent refuser la cryogénisation et continuer à vivre en extérieur, un mouvement appelé survivaliste. D’autres peuvent acheter leurs propres unités de cryogénie et décider d’en sortir à la date qu’ils choisissent. Graduellement, jusqu’en 2114 près d’un milliard de nordiens disparaissent dans ces complexes pour y être cryogénisés, tandis que les cent milles survivalistes s’organisent.

Vers 2120, défendre le mur n’est plus une priorité et les populations du sud ont depuis longtemps envahi le nord, provoquant des tensions avec les survivalistes, des guerres mais aussi des cohabitations. Toutefois une faction, mi-politique mi religieuse apocalyptique, les « justiciaires », se met en tête de « punir » les cryogénisés jugés pour les malheurs écologiques et sociaux de la planète, en les privant de tout avenir. Graduellement, les unités particulières de cryogénisations trouvées sont détruites, jusqu’au jour où les grands complexes se voient attaqués, avec tous les moyens disponibles pour tenter de trouver et ouvrir les entrées. C’est un scénario que l’IA, Gaia, avait prévu et que les plus hauts responsables nordiens avaient préparé. La population, elle, n’en savait rien.

En 2021, mars, le 18, se produisit un phénomène d’une ampleur sans précédent. Les drones et caméras chargées de surveiller les sites, connectés à l’IA estimant les actions des justiciers un réel danger, lâchent un supervirus, de conception déjà ancienne mais jamais égalé depuis par sa virulence et son adaptabilité. Les premiers contaminés vont très vite le faire se répandre et réduire la population au nord du mur de plus de 99%. Puis avec les contacts au sud et des transports continuant à fonctionner, c’est 90% de la population restante qui est éliminée en quelques semaines.

Cyniquement l’IA avait admis que cette dernière action permettrait de réduire encore l’impact humain, accélérer la période de recouvrement « post-homo » et sa probabilité avait été jugée très haute. Elle avait été tacitement admise par quelques-uns pour la réussite du projet Hibernia. En la conditionnant à une protection des hibernés nécessaire, elle avait absout moralement ces derniers ;

Il y avait pourtant des survivants. Isolés en petits groupes et méfiants de l’extérieur, certains ont réussi à survivre… un temps. Très adaptable le virus s’est déplacé dans la plupart des animaux, qui, n’en mourant pas tous, en étaient néanmoins porteurs, des mammifères aux poissons, en passant par les oiseaux, graduellement toute la chaîne alimentaire était impactée. Le virus en effet se déplaçait sur des micro-gouttelettes d’eau contenues dans l’air et se multipliait facilement, pouvant survivre des semaines sur n’importe quelle surface.

Et il y avait les très rares cas génétiques, un humain sur un million, qui survivait au virus du fait d’une anomalie génétique. L’isolement en tuait la plupart, ceux qui parvenaient à reconstituer une communauté étaient si peu nombreux que l’on estime le nombre d’humains vivant et respirant à la surface de la planète à un petit millier. La plupart était porteuse de ces anomalies génétiques, le reste avait tout simplement survécu en isolation totale dans des entrepôts de vivres, collectant l’eau courante et la désinfectant. Ils étaient souvent séparés les un des autres par des centaines de kilomètres.

Le réveil

La suite de l’histoire est assez simple : 800 ans s’écoulent. A la suite d’un dysfonctionnement l’unité 42 du complexe Norvégien de Namsos, creusé dans les falaises, cesse de fonctionner. Le système de sécurité détecte la panne et réveille une dizaine d’hibernés. Les autres ne sont pas proprement « réveillés », les méthodes complexes pour préserver leurs cellules ne fonctionnant pas. Le réveil est une suite de process qui se terminent par une période d’éveil 72 heures sous perfusion sanguine. Etant issus de la même salle ou de salles attenantes, les hibernés finissent par se trouver et explorer le complexe. Ils se réunissent dans une salle de vie, découvrant la date et tentant de comprendre ce qui s’est passé. Des décisions sont prises, et on s’organise pour vivre dans un milieu difficilement respirable, partiellement inondé, verrouillé et en partie dans l’obscurité… en compagnie de milliers de cadavres pourrissant dans leurs sarcophages cryogéniques.

Je passe sur les péripéties pour sortir du complexe, de la scission entre ceux qui veulent rester et ceux qui veulent sortir, et la possibilité d’un virus à l’extérieur. Les caméras, faute de maintenance et du fait de l’usure ne fonctionnent plus et les survivants n’ont aucune idée de ce qu’ils vont trouver dehors. L’idée est que l’on suit ce groupe explorant les terres redevenues sauvages qui les entourent, d’un écosystème dans lequel ils sont une anomalie. Le groupe se donne rapidement une mission : Evaluer sur un an la santé de la planète, évaluer les chances de succès d’un groupe humain plus important, calculer sa taille et se disputer sur le mode de vie à adopter, celui des tenants de l’ancien monde, débauche consommatrice et exploitation des (nouvelles) ressources, et ceux qui veulent une civilisation basée sur des principes différents et plus symbiotiques. Ils discutent aussi du privilège de leur mission et du pouvoir lié au fait de réveiller d’autres humains.

NOTES

https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-5270257/Cryogenics-corpses-brought-10-years.html

https://www.floodmap.net/

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